Inspirée de disciplines orientales comme le yoga, la philosophie japonaise du zen ou encore l’hypnose ericksonienne, la sophrologie a été créée en 1960 par Alfonso Caycedo, neuropsychiatre colombien. Aujourd’hui, on parle fréquemment de sophrologie caycédienne pour la différencier d’autres courants de sophrologie nés ultérieurement.
La sophrologie permet d’affiner l’état de conscience, de vaincre la peur et d’optimiser ses possibilités en puisant les ressources en soi.
Le sophrologue identifie souvent que l’enfant ressent les émotions de ses parents. Mais à la différence du psychologue, le sophrologue n’intervient pas sur la sphère familiale ni sur la cause du traumatisme. Il propose à l’enfant de s’appuyer sur différents outils qu’offrent la sophrologie afin de lui permettre de surmonter ses difficultés et retrouver de la confiance en soi, grâce à ses propres ressources.
La sophrologie est une pratique intéressante car elle permet d’intervenir sur les phobies scolaires, la timidité, les problèmes de concentration et même l’énurésie (pipi au lit). Il faut le savoir, grâce à la sophrologie, bon nombre de problématiques survenant dans l’enfance peuvent être surmontées.
Pour cela, elle a recours à trois procédés : la respiration contrôlée, la détente musculaire et la visualisation d’images positives (souvenirs, images universelles ou images projetées).
Les séances de sophrologie avec les enfants peuvent commencer autour de 5-6 ans. C’est l’âge où ils sont capables d’exprimer leur ressenti. Il faut compter en moyenne de 6 à 10 séances pour espérer résoudre une problématique donnée. A noter, pour les tout-petits les séances durent 15 minutes environ et la pratique relève plus d’une séance de relaxation.